Pour donner du lait à un nourrisson, un bébé ou un enfant, le choix du contenant peut faire la différence sur la réussite de la prise du lait.
Le biberon
Il est le plus courant et le plus connu. Il peut être facile à utiliser si le débit de la tétine est adapté au lait donné et si c’est un besoin ponctuel chez le jeune enfant par exemple.
Au niveau de l’hygiène, il faut veiller à un nettoyage minutieux avec le bon matériel afin d’éviter les accumulations de bactéries pouvant être nocives pour l’enfant.
Selon la qualité de la succion de l’enfant il peut être source de dégradation de la qualité de la succion au sein (une évaluation adaptée est nécessaire pour affirmer cela).
Chez les enfants à partir de 9 mois, n’ayant jamais reçu de biberon, d’autres contenants sont surement plus adapté et notamment le verre par exemple (avec un peu d’apprentissage on arrive a une prise efficace et de qualité).
Le Dispositif d’Aide à L’allaitement maternel (DAL)
(de la naissance à quelques mois) C’est un procédé qui implique un petit « tuyau » habituellement: une sonde d’alimentation pédiatrique, que l’on glisse dans la bouche de l’enfant pendant qu’il tète sur le doigt ou le sein de sa mère et qui lui permet de recevoir un supplément de lait maternel ou de lait artificiel sans interférer avec son schéma de succion.
Le Verre et la Cuillère
Ce sont des modes d’administration simples qui sont facilement nettoyables et disponibles partout.
Il faut un peu d’apprentissage pour que l’enfant et l’adulte s’accordent afin que la prise soit simple et efficace.
Un enfant redressé, assis et le contenant permettant à bébé de venir lapper dans celui-ci ou bien de « boire » comme nous le faisons adulte, sont une condition pour que ce lait soit donné en respectant le rythme de l’enfant.
Autres dispositifs
Les autres contenants ne sont pas forcément recommandé compte tenu de la nécessité d’aspirer, ou de renverser le contenant pour faire couler le liquide, ce qui modifiera la qualité de la succion au sein de bébé et risquera d’augmenter les fausses routes si la gestion du débit n’est pas optimale